Église Saint-Pierre de Bréchan. Bréchan est distant de quelques kilomètres de Mauléon- d’Armagnac. L’église, placée sous les vocables de saint Pierre et de saint Roch, occupe avec son cimetière une petite éminence plantée d’arbres hors du village.
Cet isolement relatif ne l’a pas préservée des malheurs entraînés par les guerres de Religion. Vers 1570, elle fut mise à sac par les troupes calvinistes, comme l’indique un pouillé du diocèse d’Aire-sur-l’Adour. En revanche, elle connut une ère de prospérité au XVIIIe s. autour d’un pèlerinage à saint Roch qui attirait les paroisses voisines ; elle comptait alors 400 communiants.
Bréchan était à la collation de l’évêque d’Aire et dépendait de l’archiprêtré de Mauléon.
L’église est construite en petits moellons irréguliers de calcaire, pris dans le mortier. La nef, qui se termine par un chevet semi-circulaire, est flanquée de deux chapelles. Celle du nord est prolongée par une sacristie accolée au choeur. Un clocher de forme carrée, coiffé d’un toit à quatre pentes couvert de tuiles plates, surmonte l’extrémité de la nef. Comme à Saint-Griède et à Fustérouau, il est formé, à l’ouest, par une élévation du mur-pignon en moellons appareillés ; les trois autres faces sont habillées de bois. Un emban s’appuie sur le mur-pignon. Nouvellement refait et désormais en partie ouvert à l’ouest, il remplace un avant-porche plein percé de deux portes latérales ; toutefois, les murs latéraux et les accès d’origine ont été conservés. Le mur sud porte la trace d’une ancienne porte cintrée murée. Le chœur est percé de deux fenêtres cintrées, l’une axiale, l’autre latérale au sud. Il est épaulé de trois contreforts. Le contrefort sud a une forme arquée qui fait penser au départ d’une absidiole. L’Association des Amis du Patrimoine mauléonnais, inquiète du mauvais état du bâtiment et de l’instabilité du sol, a fait exécuter des fouilles qui ont révélé la présence d’une absidiole qui n’existe plus qu’à l’état d’ébauche, ce qui explique la forme arquée du contrefort sud. Les contreforts dégradés par les eaux pluviales ont été repris en briques et surmontés de griffes en bois, « queues de vache » afin de supporter l’avancée du toit qui a été allongée pour éviter le ruissellement le long des murs. Au nord, sacristie, chapelle et nef sont éclairées par des fenêtres.
On pénètre dans l’église par une porte en anse de panier dont le claveau central est orné des clefs de saint Pierre. La nef est formée de trois travées, prolongée par le chœur ; les chapelles plafonnées ouvrent sur la nef par une grande arcade cintrée. Le chœur et les deux premières travées de la nef sont voûtés sur croisée d’ogives, en briques ; les arcs-doubleaux sont brisés. La clé de voûte du chœur est ornée d’une silhouette mitrée portant clé, sans doute saint Pierre. La première travée de la nef, à l’ouest, est lambrissée, suivant la ligne de l’arc doubleau. Une tribune permet d’accéder au clocher qui renferme une cloche de 1814, « an 14 », dont les parrain et marraine furent Mgr Hyacinte Laborde, chevalier de Saint-Louis et Jeanne Marie Laborde. Divers éléments se conjuguent pour suggérer que cette partie de la nef lambrissée est une adjonction récente, antérieure toutefois à la visite de l’évêque d’Aire en 1842 ; à ce niveau, le mur sud, selon les sondages, bute sur des pierres calcaires qui laissent supposer la présence d’un tombeau, tandis que, plus avant, il garde trace d’une porte murée et conserve un bénitier. Rappelons la description données par l’abbé Cazauran : « on entre actuellement par un portail cintré placé au couchant, la porte se trouvait autrefois au Midi, on y reconnaît encore la trace et le bénitier est, à l’intérieur, à côté de cette ouverture aveuglée ».
La sacristie est équipée d’une cheminée, mais a perdu récemment le dispositif destiné, selon l’enquête épiscopale de 1840, à la confession des personnes sourdes : prie-dieu en bois disposé au-dessous d’une grille de confessionnal permettant de communiquer avec le confessionnal placé dans la chapelle nord. À Saint-Griède, cette disposition n’existait pas ; on utilisait une chaise à grille « pro surdis ».
L’église a conservé sa chaire, le banc du célébrant et surtout deux bénitiers de pierre, l’un sur le mur sud, près de la porte murée, l’autre formé d’une cuve polygonale sur un pied bas à l’angle sud-ouest de la nef.
Bréchan était à la collation de l’évêque d’Aire et dépendait de l’archiprêtré de Mauléon.
L’église est construite en petits moellons irréguliers de calcaire, pris dans le mortier. La nef, qui se termine par un chevet semi-circulaire, est flanquée de deux chapelles. Celle du nord est prolongée par une sacristie accolée au choeur. Un clocher de forme carrée, coiffé d’un toit à quatre pentes couvert de tuiles plates, surmonte l’extrémité de la nef. Comme à Saint-Griède et à Fustérouau, il est formé, à l’ouest, par une élévation du mur-pignon en moellons appareillés ; les trois autres faces sont habillées de bois. Un emban s’appuie sur le mur-pignon. Nouvellement refait et désormais en partie ouvert à l’ouest, il remplace un avant-porche plein percé de deux portes latérales ; toutefois, les murs latéraux et les accès d’origine ont été conservés. Le mur sud porte la trace d’une ancienne porte cintrée murée. Le chœur est percé de deux fenêtres cintrées, l’une axiale, l’autre latérale au sud. Il est épaulé de trois contreforts. Le contrefort sud a une forme arquée qui fait penser au départ d’une absidiole. L’Association des Amis du Patrimoine mauléonnais, inquiète du mauvais état du bâtiment et de l’instabilité du sol, a fait exécuter des fouilles qui ont révélé la présence d’une absidiole qui n’existe plus qu’à l’état d’ébauche, ce qui explique la forme arquée du contrefort sud. Les contreforts dégradés par les eaux pluviales ont été repris en briques et surmontés de griffes en bois, « queues de vache » afin de supporter l’avancée du toit qui a été allongée pour éviter le ruissellement le long des murs. Au nord, sacristie, chapelle et nef sont éclairées par des fenêtres.
On pénètre dans l’église par une porte en anse de panier dont le claveau central est orné des clefs de saint Pierre. La nef est formée de trois travées, prolongée par le chœur ; les chapelles plafonnées ouvrent sur la nef par une grande arcade cintrée. Le chœur et les deux premières travées de la nef sont voûtés sur croisée d’ogives, en briques ; les arcs-doubleaux sont brisés. La clé de voûte du chœur est ornée d’une silhouette mitrée portant clé, sans doute saint Pierre. La première travée de la nef, à l’ouest, est lambrissée, suivant la ligne de l’arc doubleau. Une tribune permet d’accéder au clocher qui renferme une cloche de 1814, « an 14 », dont les parrain et marraine furent Mgr Hyacinte Laborde, chevalier de Saint-Louis et Jeanne Marie Laborde. Divers éléments se conjuguent pour suggérer que cette partie de la nef lambrissée est une adjonction récente, antérieure toutefois à la visite de l’évêque d’Aire en 1842 ; à ce niveau, le mur sud, selon les sondages, bute sur des pierres calcaires qui laissent supposer la présence d’un tombeau, tandis que, plus avant, il garde trace d’une porte murée et conserve un bénitier. Rappelons la description données par l’abbé Cazauran : « on entre actuellement par un portail cintré placé au couchant, la porte se trouvait autrefois au Midi, on y reconnaît encore la trace et le bénitier est, à l’intérieur, à côté de cette ouverture aveuglée ».
La sacristie est équipée d’une cheminée, mais a perdu récemment le dispositif destiné, selon l’enquête épiscopale de 1840, à la confession des personnes sourdes : prie-dieu en bois disposé au-dessous d’une grille de confessionnal permettant de communiquer avec le confessionnal placé dans la chapelle nord. À Saint-Griède, cette disposition n’existait pas ; on utilisait une chaise à grille « pro surdis ».
L’église a conservé sa chaire, le banc du célébrant et surtout deux bénitiers de pierre, l’un sur le mur sud, près de la porte murée, l’autre formé d’une cuve polygonale sur un pied bas à l’angle sud-ouest de la nef.